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C’est arrivé hier au sein d’une banque de détail française

Nous travaillions avec des managers sur la nécessité de simplifier les process pour fluidifier le travail des conseillers et encourager la prise d’initiatives au plus proche des clients.
Les dirigeants ont manifestement acté cette dans ce sens. Nous serions donc sur la bonne voie.

Oui mais voilà « le chemin sera long » renchéri l’un d’eux. « Vous voulez rire » ? Lance-t-il au groupe.
Il se met alors à partager un mail d’un Directeur adressé la veille aux managers d’agences…
Ce mail donnait une information encourageante annonçant l’allègement de la procédure liée au montage des dossiers de prêts moyen-long terme pour les entreprises, en décrivant notamment les éléments de procédure autrefois nécessaires qui ne le seront plus (ouf ! soulagement très probable pour les lecteurs de ce fameux mail)….
Et en même temps, le message poursuit en, annonçant que, malgré tout, ces points de procédure resteront flagables lors des points de revue managériale !

En d’autres termes : la procédure s’allège mais vous êtes susceptibles de devoir rendre des comptes sur l’usage que vous en faites. Bref, vous avez le droit, mais un bon conseil : ne le prenez pas 😊

En effet, le chemin sera encore long.

On aurait envie de renvoyer la responsabilité aux Directeurs qui sont censés mettre en musique les décisions stratégiques. Le problème de la culture c’est qu’elle est le fruit d’un ensemble de croyances et valeurs existantes dans l’entreprise, qui dépassent dans l’espace et dans le temps 1 seul individu.
On perçoit dans l’exemple en question que la culture d’entreprise est tellement forte qu’il est trop compliqué de desserrer l’étau des procédures même lorsque la décision a été prise.
Culture quand tu nous tiens !

Auteur : Guillaume Antonietti